Augmenter son niveau vibratoire et sa connexion avec les esprits guérisseurs avec la guimbarde :
Une approche holistique de la musique où les propriétés des harmoniques et le bourdon, associés dans des mélodies répétitives improvisées, qui incarnent une manière d’être en harmonie avec le monde. Au sud de la Sibérie, les Touvas, cousins des Sakhas et connus pour le chant diaphonique, racontent que c’est un ours qui, en écoutant les vibrations d’une branche d’un arbre qu’il faisait osciller, a donné l’idée aux chasseurs de fabriquer un instrument, dont la languette vibrerait de la même manière.
Un tambour de bouche ? L’anthropologue Roberte Hamayon explique qu’en Mongolie, la guimbarde et le tambour sont, de nos jours, utilisés de manière interchangeable durant les rituels. Le tambour « parle » et transmet des messages entre hommes et esprits, comme la guimbarde. Ainsi, en Mongolie, le chercheur note que tout l’ensemble laisse pressentir la raison du lien entre tambour et guimbarde, lien avéré : la guimbarde est souvent le premier accessoire acquis par le chaman. Elle est susceptible d’être animée, comme le tambour. En Iakoutie, on peut observer que la main frappe la guimbarde comme le chamane jouait du tambour autrefois :
Guimbardo-thérapie
Les Sakhas disent que la musique de guimbarde concentre l’énergie spirituelle de leur peuple et que c’est pour cette raison qu’elle procure une action positive, éloignant toutes les énergies négatives. La guimbarde peut mobiliser et activer des dons et des possibilités cachées de l’être humain : à travers cette musique, celui-ci peut se réaliser, contrôler son potentiel ou encore se guérir. Autrefois, les chamanes utilisaient le tambour, des clochettes, la guimbarde et d’autres attributs sonores présents sur leurs costumes pour agir sur les humains. Ces dernières années, de nouveaux thérapeutes, souvent citadins, utilisent la guimbarde lors de séances d’autorégulation (samoreguljacija), où les pratiquants découvrent en eux le potentiel de leur organisme.